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Mégothon 2025 : les équipes Studi se mobilisent pour un environnement plus propre
1 juillet 2025
Une action locale forte, inscrite dans un mouvement national
Le 30 avril dernier, les équipes Studi ont relevé un défi de taille : participer au Mégothon 2025 en organisant un grand ramassage de mégots sur le campus du Studi Center, à Montpellier.
En partenariat avec l’association C.L.O.P.E (Collecte Locale Organisée Pour l’Environnement), cette initiative s’inscrit dans un engagement fort pour la planète. Depuis 2019, cette structure montpelliéraine œuvre pour la sensibilisation à la pollution des mégots, la mise en place de dispositifs de collecte et leur revalorisation énergétique. En rejoignant cette dynamique, Studi affirme sa volonté de faire de la RSE un pilier de sa culture d’entreprise.
Les mégots de cigarette : un fléau pour l’environnement
Lorsque vous fumez et que vous jetez votre cigarette au sol, le mégot pollue et ne peut pas être recyclé ! Pourtant de nombreux cendriers sont à disposition des fumeurs. Voici un exemple du volume de mégots ramassés par les studiens bénévoles du mégothon.
Un mégot = un déchet toxique. Par des gestes simples et une prise de conscience collective, il est possible de limiter cette pollution invisible.
Alors le bon réflexe c’est celui-là et pas un autre !
Un déchet toxique aux impacts dévastateurs en quelques chiffres
- Chaque seconde, 137 000 mégots sont jetés par terre dans le monde. C’est le déchet le plus présent sur les plages, dans les rues, et les espaces publics.
- 40 % des déchets sur les plages méditerranéennes sont des mégots. Pourtant, un seul mégot peut polluer jusqu’à 500 litres d’eau et met plus de 10 ans à se dégrader.
- Le filtre des cigarettes, fait d’acétate de cellulose (un plastique), se fragmente en micro et nanoparticules dans les milieux aquatiques, où il libère plus de 2 500 substances chimiques toxiques comme le mercure, l’ammoniac, la nicotine ou encore l’arsenic. Ces substances sont ensuite ingérées par les poissons et les oiseaux : 70 % des oiseaux marins en sont aujourd’hui contaminés. 50 % des poissons meurent en 1 heure lorsqu’un mégot est présent dans un litre d’eau.
- Le coût pour les collectivités françaises est estimé à 100 millions € par an.
Des gestes simples peuvent faire la différence
Si le meilleur déchet reste celui que l’on ne produit pas, des actions simples permettent déjà de réduire fortement l’impact environnemental du tabac :
- Utiliser un cendrier de poche pour jeter ses mégots ;
- Éviter les cigarettes électroniques jetables, un non-sens écologique à cause des batteries au lithium ;
- Encourager les comportements responsables chez les fumeurs de son entourage.
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Des cendriers de poche ont été distribués lors de l’opération, avec le soutien de l’éco-organisme Alcome, qui propose des kits de sensibilisation pour les organisateurs d’événements comme le Mégothon.
Agir aujourd’hui pour un avenir plus propre
Ce Mégothon est plus qu’un simple ramassage : c’est un acte citoyen responsable et collectif face à une pollution invisible mais dramatique.
Nous avons ramassé près de 10 000 mégots de cigarettes et plus de 20 litres de déchets abandonnés au sol. Ce sont donc plus de 5 millions de litres d’eau préservés grâce à cette mobilisation !
Que deviennent les mégots collectés ?
1. Collecte et tri
C.L.O.P.E organise la collecte auprès d’entreprises, collectivités, établissements scolaires, en installant des cendriers adaptés sur site
Les mégots collectés sont ensuite triés pour séparer les composants : filtre (fibre plastique), restes de tabac, papier et substances toxiques
2. Valorisation énergétique
Actuellement, C.L.O.P.E transmet les mégots à Spur Environnement, une usine située près de Montpellier, spécialisée dans la valorisation énergétique des déchets dangereux
Par ce procédé, les substances toxiques sont détruites à 100 % lors de l’incinération, transformant les résidus en Combustible Solide de Substitution (CSS) pour cimenteries, remplaçant charbon ou pétrole.
3. Recyclage matière : pistes innovantes en R&D
Le recyclage matière vise à extraire l’acétate de cellulose des filtres pour en faire un nouveau matériau plastique ou fibreux à usage durable. trois usines en France sont aujourd’hui capables de traiter les mégots pour récupération de matière
4. Revalorisation énergétique des matières extraites
Des recherches explorent l’usage du carbone obtenu après traitement thermique des filtres comme matériau conducteur pour batteries ou supercondensateurs.
Studi agit durablement : les mégots collectés ne finissent pas en nature mais sont dépollués et transformés. En effet, désormais, tous les mois, l’association CLOPE effectuera un ramassage au Studi Center.
