Le métier de Développeur full stack

Vous souhaitez devenir développeur full-stack ? Selon Indeed, ce métier se classe 2ᵉ du « Top 5 des métiers qui ont le vent en poupe » en 2023, porté par une croissance rapide de la demande.

Profil polyvalent par excellence, le développeur full-stack est au cœur des transformations numériques : il conçoit l’interface que voit l’utilisateur tout en construisant l’architecture qui la fait fonctionner.

Découvrez en quoi consiste ce métier, ses perspectives d’évolution et comment les formations Studi peuvent vous y préparer.

💡À retenir :

• Le métier de développeur full-stack fait partie des profils les plus polyvalents et recherchés du numérique.
• La rémunération médiane pour les profils juniors atteint 43 000 € brut/an, et pour les développeurs ayant plus de dix ans d’expérience, elle dépasse les 75 500 € brut/an.
• Véritable « couteau suisse » de l’informatique, le développeur full-stack peut résoudre un bug, créer une application complète ou mettre à jour un module.
• Les évolutions de carrière sont rapides : lead developer, architecte, chef de projet technique, voire CTO.
• Ce métier exige une veille technologique permanente pour suivre les évolutions du web, des frameworks, du cloud et de l’IA.

Qu’est-ce que le métier de Développeur Full Stack ?

Le développeur full-stack est un profil très convoité par les entreprises. C’est un véritable couteau-suisse des sites web. Il intervient sur tous les aspects d’un projet informatique, dès la phase d’architecture logicielle.

Il gère toutes les demandes informatiques de ses clients. Il est capable de concevoir un programme et d’en assurer la maintenance.

Ainsi, il travaille sur le back-office, pour régler la mise en page et les fonctionnalités de l'interface administrateur du site. Puis, il développe les nouvelles fonctionnalités côté front-end, et participe au codage et aux tests.

Le développeur web full-stack est polyvalent, rigoureux et autonome. Il doit être créatif et maîtriser les langages informatiques comme Java, PHP, CSS, HTML, etc.

Quelle formation pour devenir développeur full stack ?

Le développeur full stack possède généralement un diplôme de niveau Bac+2 (BTS ou DUT informatique). Il peut aussi suivre des formations courtes pour apprendre les langages et codes informatiques indispensables pour exercer la fonction.

Chez Studi, nous proposons plusieurs parcours full-stack à distance :

• le BTS Services Informatiques aux Organisations (SIO) – Option B SLAM ;
• le Graduate Développeur web full stack ;
• le Graduate Développeur PHP/Symfony ;
• le Bachelor Développeur d'application web ;
• le Bachelor Développeur d'application Java ;
• le Bachelor Développeur d'application Python ;

Portrait type du développeur full-stack

Il trouve du travail facilement avec un Bac+2.

Il a un caractère rigoureux, organisé, créatif et autonome.

Il travaille dans le secteur privé ou public, dans un bureau, en zone urbaine, en France ou à l’international, avec des horaires en journée.

Indépendant ou salarié, il gagne entre 43 000 € et 75 500 € brut/an selon son expérience et sa localisation.

Qui recrute des développeurs full-stack ?

Agences digitales et start-up

Le développeur web full stack est un profil très apprécié en agence digitale et start-up. Souvent contraintes par des budgets limités, ces structures ont intérêt à embaucher un seul professionnel maîtrisant l'ensemble des couches d'une application.

Il peut jongler entre plusieurs missions et intervenir à différents niveaux de la conception d’un site.

Grandes entreprises

Dans une grande entreprise ou un grand groupe, il peut travailler seul ou au sein d’une équipe projet. Il contribue aux décisions stratégiques sur les fonctionnalités, les choix techniques, et peut imaginer, concevoir et développer de nouvelles fonctionnalités de A à Z.

Freelance

Après quelques années d’expérience, de nombreux développeurs full-stack se lancent en freelance. Ils effectuent des missions variées, facturent au forfait ou au TJM, et gèrent plusieurs projets en parallèle selon les besoins.

Quelles sont les conditions de travail du développeur full stack ?

Environnement de travail du développeur full stack

Le développeur full stack travaille généralement dans de petites structures, mais il peut intervenir dans différents types d’entreprises et de secteurs d’activité.

Dans l’exercice de son métier, il utilise un ordinateur équipé de deux écrans : l’un pour écrire le code, l’autre pour visualiser immédiatement le rendu dans un navigateur.

Créatif, rigoureux et organisé, il est capable de suivre un projet depuis la phase de conception jusqu’à l’intégration, en passant bien sûr par le développement.

Le développeur web full stack doit également maîtriser un ou plusieurs langages : HTML, CSS et JavaScript pour le front-end, mais aussi Ruby, PHP ou encore Python pour le back-end.

S’il souhaite rester performant, il doit se tenir continuellement informé des nouveautés logicielles et techniques.

Cadre hiérarchique

Lorsqu’il exerce dans de petites structures, le développeur full stack est généralement sous la direction du CTO (Chief Technical Officer). Dans des entreprises plus grandes, il peut être managé par un Scrum Master ou un Product Manager.

Dans les start-up, il n’est pas rare qu’il occupe un rôle de Lead Developer ou de chef de projet. Il collabore également avec d’autres développeurs (full stack, front-end ou back-end) ainsi qu’avec des intégrateurs.

Horaires et saisonnalité

Le développeur full stack travaille sur des horaires de bureau en journée. Toutefois, selon les projets et les phases de développement, certaines journées peuvent être plus intenses que d’autres.

Quel est le salaire du développeur full stack ?

Le salaire du développeur web full stack évolue en fonction de son expérience, de la diversité de ses projets, mais aussi de sa zone géographique. On observe généralement des rémunérations plus élevées en région parisienne que dans le reste du territoire.

En 2025, la rémunération des développeurs full stack est de :
 

Ces chiffres reflètent la forte demande pour les compétences full-stack, notamment pour les professionnels maîtrisant les stacks modernes, comme JavaScript / React / Node.js / Next.js.

Quel est le profil du développeur full stack ?

Qualités majeures

Polyvalence, créativité et organisation sont des compétences essentielles pour exercer le métier de développeur full stack.

Le développeur web full stack doit être familier des méthodes de développement Agile comme Scrum et maîtriser des langages de développement web (HTML, CSS, PHP, SQL, Java...).

Il doit également connaître les outils modernes, comme JavaScript ES6+, React pour le front-end et Node.js ou Python pour le back-end, ainsi que Git, Docker ou encore des principes DevOps de base.

Par ailleurs, il doit être adaptable et autodidacte, car il devra se former tout au long de sa carrière afin de maîtriser les dernières tendances en informatique, notamment les frameworks JavaScript récents, les bonnes pratiques de sécurité et l’évolution des architectures cloud.

Enfin, le développeur full stack doit être capable de travailler en équipe et disposer d’un certain leadership.

Expérience

De manière générale, un développeur full stack devient compétent grâce à la pratique. Avec l’importance du web et des projets toujours plus exigeants et complexes, les entreprises recherchent de plus en plus des profils expérimentés.

Pour se lancer sur le marché du travail comme développeur web full stack, une première expérience en stage ou en alternance est souvent requise.

La participation à des projets personnels ou open-source, ainsi que la création d’un portfolio complet (React / Node / Next.js), est également un atout très apprécié.

Quelles sont les évolutions professionnelles du développeur full stack ?

Le développeur full stack, grâce à ses compétences techniques, peut évoluer vers le poste de CTO, directeur de site, Lead Developer, Head of Digital. Il peut également devenir chef de projet technique et diriger une équipe de développeurs.

Aujourd’hui, certains profils évoluent aussi vers des postes liés au cloud (AWS, GCP), à l’architecture logicielle ou à la cybersécurité, domaines très recherchés en 2025.